107 research outputs found

    Video recording and documentation of the performing arts: from the annotation to the visualization of metadata, the example of the Rekall software

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    International audienceFrom the mid 2000s, an increasing number of initiatives have explored the digitization of live performance collections. Generally these initiatives focus mainly on video recording, the most “spectacular” and easily approachable components of performance archives. Yet, it may seem simplistic to suggest the webcasting of video recordings, in whole or in part, in the midst of the possibilities offered by semantic web technologies and metadata. What are the benefits of digital technologies over the more conventional documentary method that has now become video recording? We will demonstrate how one answer lies in video recording annotation. Far from being univocal, video recording annotation has brought forward multiple approaches in the field of the performing arts. We will outline key experiments on the subject, including those led by William Forsythe, whose work has transformed video recordings from heritage materials to being a generator of digital arts, in the perspective of capturing choreography. Using Rekall software (currently under development), the goal is to expand the video annotation model to reach out to new visual possibilities of displaying the metadata underlying a heterogeneous corpus of documents associated with the same performance

    Measuring Merce Cunningham : a theatre analytics research

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    International audienceTo paraphrase the culture analytics definition, theatre analytics is the data-driven analysis of theatre, whether it concerns theatre history, drama or mise-en-scène. To understand what quantitative methodologies can bring to the knowledge of theatre, I propose a case study of Merce Cunningham, one of the most influential choreographers of the 20th century. The dataset contains 183 works from 1938 to 2009 (including 86 Dance Capsules) and 347 people. What can we infer from beyond the data about the MCDC history, Cunningham's aesthetics and documentation strategies 

    Arts de la scène et Big Data. Retracer et analyser le processus de création d'un spectacle grâce à la visualisation de données

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    International audienceThe application of Big Data to performing arts is officially in its early stages. The first conference explicitly dedicated to the issue, given in 2013, focused on archivists and researchers faced with Big Data in digitized collections and archival funds. It remains nonetheless as important to consider digital material produced and kept by artists and their support teams. Today, they contain the main footprints of performances and creative processes. How can a creative process be reconstructed from thousands of documents? How data-visualization can contribute to the analysis of a creation process ? The first part of this paper analyses distant reading experiments in performing arts research. The second part describes the creation of Rekall, an open-source environment to document, analyse the creative process and simplify the re-enactment of performances.Au théâtre, le Big Data en est officiellement à ses débuts. La première conférence explicite sur le sujet, en 2013, concerne les archivistes et les chercheurs, lesquels sont confrontés au Big Data des collections et des fonds d’archives numérisés. Il est néanmoins important de considérer les documents numériques produits et conservés par les artistes et leurs équipes. Ils recèlent aujourd’hui les traces principales des spectacles et de leurs processus de création. Comment retracer un processus de création à partir de centaine, voire de milliers de documents ? En quoi la visualisation de données peut-elle contribuer à l’analyse du dossier génétique d’une œuvre ? La première partie de l’article revient sur des expériences de distant reading dans les recherches en arts de la scène. La seconde partie examine plus particulièrement la création de Rekall, un environnement open-source pour documenter, analyser les processus de création et simplifier la reprise des œuvres

    Du Big Data Theater au nanospectacle

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    Du théâtrophone au théâtre pour extensions mobiles : présences à distance dans les téléscènes

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    International audienceDe plus en plus d’artistes déclarent « faire du théâtre » pour des dispositifs de présence à distance, qu’il s’agisse du réseau ou de nos extensions électroniques mobiles (téléphones portables, PDA, iPod). On peut regrouper ces différentes pratiques sous le terme générique de téléscène. Ces « scènes à distance » peuvent être soit des lieux numériques, comme des forums ou des environnements virtuels disponibles sur Internet, soit des lieux physiques, comme des plateaux de théâtre ou des cybercafés reliés par Internet, ou par un réseau créé pour l’occasion. La scène et la salle ne sont plus des entités circonscrites, mais éclatées, démultipliées, dispersées, leur nature et leur taille variant au rythme des connexions. Au théâtre, la co-présence est caractérisée par une absence de médiation (W. Benjamin). Or l’une des caractéristiques des téléscènes est justement l’absence de co-présence dans le hic et nunc de la représentation, avec pour corollaire la médiation : les spectateurs et les acteurs se rencontrent et communiquent entre eux par le réseau, par le biais d’interfaces numériques. La médiation serait synonyme d’une perte de présence : les acteurs seraient absents aux spectateurs, et chaque spectateur serait absent aux autres spectateurs. Dispersés aux quatre coins du monde, acteurs et spectateurs sont confrontés à un « drame des distances » qui permet de repenser aujourd’hui l’organisation spatiale de la scène et de la salle, de l’espace de l’action et de l’espace de l’écoute et du regard

    Noter, annoter. Comment documenter les arts de la scène à composante technologique

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    Habiter les images

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    International audienceDepuis plus de 100 ans, les images envahissent l’espace scénique. La présence des écrans sur la scène a été maintes fois remarquée et commentée. Pourtant, l’avènement d’une scène-image – scène et écran se superposant jusqu’à se confondre – a rarement été pris comme objet d’étude. Dans la scène-image, les interprètes et/ou les spectateurs sont immergés dans des images en 3D, grâce à divers stratagèmes optiques, à des machines de vision. La contradiction entre tridimensionnalité du plateau, corps en volumes et bidimensionnalité des images projetées sur un écran disparait. Les images deviennent des espaces habitables. Le phénomène concerne de nombreux metteurs en scène et chorégraphes contemporains. Aujourd’hui, la scène-image connaît un essor sans précédent, lié en particulier à la naissance et au développement de la « magie nouvelle » en France depuis 2002 ainsi qu'aux promesses des casques de réalité virtuelle. De fait, l'essor de la scène-image est consécutif au développement de diverses technologies, dont certaines ont un ancrage historique de plusieurs siècles : écran panoramique ou écran géant, réalité virtuelle, stéréoscopie, images virtuelles en 3D, renouvellement de la technique du Pepper’s ghost... Je n'évoquerai ici que trois procédés au travers d'œuvres récentes : les hologrammes ; la projection en relief ; les casques de réalité virtuelle

    Un exemple fondateur de collaboration interdisciplinaire : 9 evenings : theatre and engineering

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    International audienceDe nombreux spectacles impliquant des technologies numériques nécessitent la contribution d'ingénieurs, voire de chercheurs de haut niveau, spécialisés dans l'intelligence artificielle, la robotique, les interfaces humain-machine, la programmation informatique, etc. C'est ainsi que de nouveaux collaborateurs partagent le plateau avec les régisseurs et les différents interlocuteurs techniques traditionnels. Les métiers de ces derniers en sont parfois bouleversés, car leurs savoir-faire et leurs outils peuvent être radicalement mis en cause. Souvent, cette collaboration dépasse le cadre de la technique et engage l'équipe artistique dans son ensemble. Des ponts doivent alors être créés, des modes de dialogue se constituer. Rien de simple, un pari nullement gagné d'avance, remis sur le métier à chaque nouveau projet. Avec un risque : que la technologie ne prenne le pas sur le projet artistique, que le spectacle ne devienne une « démonstration » des potentialités de telle ou telle solution technologique au détriment du propos artistique et dramaturgique. Un exemple précurseur de collaboration artistes/ingénieurs dans le domaine des arts de la scène est la manifestation 9 Evenings, Theatre & Engineering. Presque cinquante ans plus tard, les problématiques alors rencontrées demeurent d'actualité

    Ceci n'est pas un spectacle ou l'essor de la conférence-performance

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    International audience« Conférence-performance », « conférence-concert », « conférence-spectacle » : depuis la fin des années 2000, cette nouvelle catégorie, qui englobe une grande diversité de démarches, se fraie un chemin dans les programmes de théâtre, en particulier dans le cadre de festivals ou « temps forts » de la saison artistique. Les conférences-performances sont d'abord apparues dans les musées et les centres d'art contemporain en accompagnement d'une exposition, lors d'événements ponctuels ou centrés sur une journée, dans un glissement de la conférence d'artiste, de la rencontre entre l'auteur et son public, vers une forme plus spectaculaire considérée en tant que telle comme pratique artistique. Initialement développée dans les arts plastiques, la conférence-performance s’immisce bientôt dans les programmes de théâtre et de danse (les allers-retours entre le musée et le théâtre sont fréquents pour plusieurs d’entre elles), innervant le large champ des « théâtres documentaires » dont elle devient l’une des formes possibles

    Dossier spécial "Lumières": Special Issue "Lighting"

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    International audienceBilingual issue French/English. The Festival of Avignon 2009: Claude Régy’s last creation, Odemaritime, the audience’s enthusiasm, and all the reviews! While theplay’s director co-designed the lighting, one fact went unnoticed: theexclusive use of LED lighting instruments, which offer that distinctiveluminous tone, vibratile – a first in the arts of the theater. Today, theaterlighting is on the verge of major changes. In addition to the emergenceof a new generation of equipment, technology offers digital controlof lighting equipment, freeing it, among other things, from the linearflow of data imposed by the tradition lighting control consoles. Fromadvances in equipment to revolutionary changes in lighting practice,this special report reviews the promising features of these developingtechnologies, comparing the point of views of lighting designers, techniciansand artists.With Kasper T. Toeplitz, Claude Régy, Dominique Bruguière, AJ Weissbard, Jean-Jacques Monier, Philippe Montémont, Birdy Nam Nam, Stéphane Gladyszewski, Jim CampbellEdition bilingue français / anglais. Festival d’Avignon 2009 : la dernière créationde Claude Régy, Ode maritime, enthousiasmele public et la critique. Pourtant, alors que lemetteur en scène cosigne l’éclairage avecRémy Godfroy, un fait passe inaperçu : l’emploiexclusif de projecteurs à leds, qui donnecette tonalité lumineuse si particulière, vibratile– une première dans les arts de la scène.Aujourd’hui, la lumière au théâtre est à la veillede changements majeurs. Outre l’apparitiond’une nouvelle génération de matériel, l’informatiquepermet une commande numérique desprojecteurs, pour s’affranchir, entre autres, de laconduite linéaire imposée par les jeux d’orguestraditionnels. Entre évolution du matériel etbouleversement des pratiques, ce dossier estl’occasion de revenir sur les promesses de cestechnologies en développement, en croisantles paroles d’éclairagistes, de techniciens etd’artistes.Avec Kasper T. Toeplitz, Claude Régy, Dominique Bruguière, AJ Weissbard, Jean-Jacques Monier, Philippe Montémont, Birdy Nam Nam, Stéphane Gladyszewski, Jim Campbel
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